Est-il encore possible d’acheter en pleine crise sanitaire dans de bonnes conditions un bien immobilier à Vienne ? Bonne question, car en 2020, de nombreux candidats à l’emprunt se sont vus opposer une fin de non-recevoir. Les refus de prêt ont donc largement augmenté ! Alors, quelle est la situation en ce début d’année ? Les banques ont-elles assoupli leurs conditions d’octroi ?
Vous souhaitez acheter un appartement à Vienne ? Bonne nouvelle, mi-décembre, fortement critiqué par l’ensemble des acteurs de l’immobilier et de la construction pour ses recommandations encadrant l’octroi de crédits immobiliers formulées en décembre 2019, le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) a ajusté ses consignes. De quoi changer la donne et relancer la production de crédits …
Ces assouplissements touchent trois points clés :
• le taux d’endettement des emprunteurs ne peut pas excéder 35% (contre 33% actuellement),
• la durée maximale des prêts est rallongée de deux ans, en passant de 25 à 27 ans permettant un différé d’amortissement pour le neuf (ventes en l’état futur d’achèvement et construction de maisons individuelles)
• le taux de flexibilité accordé aux établissements bancaires passe de 15% à 20%. Ce dernier leur permet de s’écarter de ces critères stricts pour consacrer une part de la production de crédits à des dossiers de primo-accédants achetant leur résidence principale.
« Sous la pression des professionnels, le gouvernement a relâché les critères du HCSF, avec des hausses du taux d’endettement à 35% et de la durée d’emprunt maximum pour le neuf à 27 ans », explique Philippe Taboret, directeur adjoint de Cafpi.
Cependant, il reste une part des primo-accédants, tels que les jeunes actifs sans épargne, qui continuent de subir ces mesures, en plus de la crise économique liée à la Covid-19. « Le contexte actuel stoppe les ambitions immobilières de cette catégorie d’emprunteurs, qui se retrouvent sans solution pour accéder à la propriété », ajoute-t-il. La hausse du taux de dérogations aux critères HCSF à 20% (contre 15% précédemment) devrait sûrement y remédier !
« Nous espérons que cette mesure profitera en priorité aux primo-accédants, comme l’a demandé le gouvernement, et qu’elle pourra bénéficier équitablement à tous les clients, ceux des courtiers comme ceux des banques ! », conclut-il.
C.V. / MySweetProd © Adobe Stock
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